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IA et bien-être : entre promesses et vigilance

Le 3e colloque Spa-A, organisé à Chartres sur le campus IBCBS by Régine Ferrère, a confirmé à quel point l’intelligence artificielle n’est plus un sujet de demain mais une réalité qui interpelle déjà le monde du Wellness. Gestion des plannings, diagnostics, soins mains libres, formation continue : les cas d’usage foisonnent, mais posent une question centrale. Jusqu’où peut-on accepter l’IA comme alliée, sans en perdre la maîtrise ?

IA et bien-être : entre promesses et vigilance

L’IA s’invite partout : assistants marketing, gestion prédictive des stocks, chatbots relationnels ou robots masseurs comme iYU de Capsix. Le secteur du wellness n’y échappe pas. Diagnostics de peau ultraprécis de Perfect Corp, soins accessibles en horaires décalés, gestion affinée des ressources humaines… Les exemples présentés par les intervenants montrent tout le potentiel de l’IA en termes d’efficacité, de personnalisation et d’accessibilité.

Mais derrière cette performance, plusieurs zones d’ombre. Carole Eyssautier (Capsix) a rappelé l’impact environnemental des data centers, qui sont bien plus énergivores qu’on ne l’imagine. D’autres voix ont alerté sur la place de l’humain : uniformisation des pratiques, risque de déshumanisation, fracture numérique. L’IA peut enrichir l’expérience, mais ne elle ne remplacera jamais le geste, l’empathie ni l’expertise.

MARIE-PAULE LEBANC-PÉRU Présidente de Spa-A

« L’IA ne remplacera jamais l’humain, mais elle impose à notre secteur une réflexion éthique et opérationnelle immédiate. »

MARIE-PAULE LEBANC-PÉRU
Présidente de Spa-A

Maria Berrada, avocate chez Influxio, a rappelé les obligations désormais incontournables : le respect du RGPD, l’anticipation des contraintes de l’AI Act européen qui entrera en vigueur en 2025, la mise en place d’une charte éthique interne et l’analyse de l’impact pour tout traitement de données sensibles. Les sanctions, pouvant aller jusqu’à 7 % du CA mondial, rappellent que la conformité n’est pas une option mais une condition de survie.

Entre enthousiasme technologique et prudence juridique, la conclusion s’impose : l’IA n’est pas une mode, mais une lame de fond. Les Spas et les acteurs du bien-être ne pourront l’ignorer, mais ils doivent l’intégrer avec esprit critique. Comme l’a résumé Spa-A : « On ne choisit pas une IA, on la recrute ».

> Plus d’information www.spa-a.org

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