Les professionnels du Wellness des quatre coins du globe se rassemblent chaque année au Global Wellness Summit. Susie Ellis, PDG du GWS, prend toujours des notes sur les pistes intéressantes qui ressortent lors d’échanges organisés sous un format plus informel lors des déjeuners et dîners. Pour la première fois, elle partage ce qu’elle a perçu comme étant, non pas des tendances, mais de potentielles « graines » d’évolutions futures dans le monde du Wellness.

Lors de son discours, la gymnaste artistique américaine Simone Biles a partagé son chemin vers la guérison suite à sa décision de se retirer des JO de Tokyo 2020 pour privilégier sa santé mentale. Sa décision a permis de mettre en lumière le besoin de mieux prendre en compte les troubles psychologues des athlètes.

Le besoin de déstigmatiser la santé mentale et que le monde du Wellness propose davantage de solutions a eu une forte résonance lors du GWS. Avec le nombre croissant d’adolescents qui connaissent des problèmes de santé mentale, la question se pose de revoir l’âge minimum pour l’accès aux Spas et centres de Wellness, afin de permettre aux adolescents de bénéficier de soins et de pratiques ayant des bienfaits éprouvés sur la santé mentale.

Dans la continuité du « slow travel » et « slow food », une nouvelle idée a fait surface : le « slow looking » inspiré des travaux de recherche d’Anjan Chattergee, docteur en médecine et professeur de neurologie à l’Université de Pennsylvanie, qui révèlent l’impact positif sur le cerveau de regarder une œuvre d’art pendant 15 minutes plutôt que quelques secondes.

Un autre sujet a pris une place importante dans les discussions, celui du lien entre les politiques gouvernementales et le bien-être, avec l’exemple de Singapore qui est parvenue, sur les 20 dernières années, à intégrer des politiques et pratiques qui ont tellement favorisé la santé et la longévité de sa population, que Singapore est devenue la 6e zone bleue au monde !