Apparu dans les années 1990 aux États-Unis, le concept de la Médecine Intégrative (MI) a surtout été exploré par les docteurs David Eisenberg et Andrew Weil. Née du constat de l’évolution des modes de vie, qu’il s’agisse de l’alimentation, de l’activité physique, de la gestion du stress ou du bien-être en général, la médecine intégrative est une nouvelle façon de concevoir les soins de santé. Les milieux hospitaliers, tant au Canada qu’en France, s’y intéressent de plus en plus. Qu’en est-il réellement ?

Qu’est-ce que la médecine intégrative globale ?

La médecine intégrative globale a pour spécificité de soigner les trois aspects de l’être humain : le physique, le psychique et l’énergétique, qui agissent en synergie pour nous maintenir en bonne santé. Tout comme un organe malade perturbe la circulation d’énergie dans le corps (laquelle perturbe à son tour le psychisme), un choc émotionnel peut se répercuter sur un ou plusieurs organes.
La médecine intégrative globale apporte des réponses inédites et utilise conjointement la médecine académique et toutes les disciplines complémentaires (homéopathie, acupuncture, phytothérapie, aromathérapie, oligothérapie, hypnose, EFT, chiropratique, nutrithérapie, PNL, médecine énergétique, radiesthésie, qi gong, etc.) pour comprendre l’apparition des maladies et indiquer les traitements appropriés. Par exemple : l’arthrose, que l’on traite généralement à doses répétées d’anti-inflammatoires et d’exercices de kinésithérapie, peut être soignée très différemment : en équilibrant l’énergie ou en traitant l’intestin. Une nouvelle approche de la médecine qui bouscule les idées reçues.

Comment se déroule une séance ?

Pendant la première consultation, le praticien fait un examen approfondi, étudiant la langue et prenant le pouls (une méthode de diagnostic inspirée de l’ayurvéda et de la médecine chinoise), ainsi que les articulations, les organes et la peau.
Quatre-vingt à cent points d’acupuncture sont testés, particulièrement sur les pieds et les mains, à l’aide d’une électrode posée sur la peau. Selon le diagnostic final, le thérapeute donnera des conseils d’alimentation et/ou une ordonnance pour un remède homéopathique, des herbes médicinales, des vitamines, des minéraux ou des enzymes. Il peut éventuellement conseiller une visite chez un médecin conventionné, un psychothérapeute ou un spécialiste alternatif.
Une deuxième séance a lieu quelques semaines plus tard, afin de vérifier si les troubles du patient se sont améliorés.

Le but ?

Pour apaiser les troubles chroniques tels que la fatigue, les migraines, les douleurs menstruelles, les problèmes d’articulation ou de peau et les allergies.